La victoire de Evo Morales est plus importante que prévue.

Aprés dépouillement de plus de 90% des bulletins de vote il apparait de plus en plus que l’ampleur de la victoire du président Bolivien est historique. Selon le CNE (Consejo National Electoral), Evo Morales recueille 67,73% des voix contre 32,27% de "No" (avec une participation de plus de 80%) qui réclame sa destitution. Il est aussi majoritaire dans toutes les régions sauf trois (Santa Cruz, Tarija et Beni). Même certains bastions de la droite bolivienne sont tombés à l’image de Chuquisaca où le "si" recueille 53,88% des voix, ou Pando avec 52,5%. De même, il conforte sa position dans certains départements comme Potosi où il obtient environ 85% de "si". Autre remarque, sur les trois régions où l’opposition est majoritaire seulement dans deux departements (Santa Cruz (60% de "No") et Beni (57% de "No")) l’opposition obtient une nette victoire, Tarija étant un match nul entre gouvernement et opposition (49,83% contre 50,17%). Le département de Beni étant trés peu peuplé, seule la région de Santa Cruz pose désormais un réel problème au gouvernement.

Il serait dommage que Evo Morales cède aux éxigences particulièrement répugnantes et racistes (A titre d’exemple Ruben Costas a traité Chavez de "Macaque"…) de la province de Santa Cruz alors qu’il bénéficie d’un soutien massif de la population dans son pays et non négligeable dans la province sessécionniste (40%). Enfin, Morales devrait utiliser tous les moyens légitimes dont il dispose (y compris de police) pour déloger le gouverneur de la région de Cochabamba, Reyes Villa, ex-chef de la sécurité du dictateur Garcia Meza. Celui-ci refuse, en effet, de se soumettre au suffrage universel et par conséquent de quitter son poste.

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