Chavez et cristina Kirchner annulent leur voyage en Bolivie.

La tension et la polarisation politique deviennent insurmontables enBolivie. Les affrontements entre partisans du président au pouvoir etopposition sont de plus en plus fréquents. Dans les provinces de l’estdes consignes de vote sont données par des propriétaires à leursouvriers ou travailleurs afin de voter contre le président. L’Aéroportd’Oriel Lea Plaza a été pris d’assaut par des militants politiques,deux hélicoptères des forces armées suceptibles de transporter EvoMorales se sont écrasés ces dernieres semaines, à Caihuasi des affrontements entre policiers et mineurs ont fait deux mort, et à la Paz chaque jour latension monte d’un cran supplémentaire. Les hommes politiques des zones aux vélléitéssécessionnistes jouent sur le sentiment régionaliste et communautaristeattisant les tensions entre blanc et indiens d’une part, Aymara,Quechua et Guarani d’autre part. Sucre en est le symbole puisque laprincipale figure de l’opposition de la ville dit que si celle-civenait à gagner un jour, elle rendrait à Sucre son statut de capitale.

Enfin,la possibilité d’un coup d’état, qui semble pour l’heure improbable,rend les sympathisans de Evo Morales paranoïaque et agressif.L’opposition essaie de jouer sur cette tension pour tenter de provoquerdes heurs qui pourraient être défavorable à la popularité du présidentbolivien.

C’est à cause de cet environnement détestable qu’HugoChavez et Cristina Kirchner ont décidé d’annuler leur voyage enBolivie, craignant de pourrir un peu plus le climat politique à La Pazet de se retrouver confronté à une sécurité personnelle défaillante.

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