Nous reproduisons ici des extraits d’une intervention de Javier Monagas Maita du site aporrea.
Où est le libre arbitre et l’indépendance d’action que vous criez sur tous les toits? Déjà, cela faisait beaucoup de fois que toi, cher président, commets une bévue et qu’ensuite tu manoeuvres pour que quelqu’un t’en sorte. Chaque fois que tu peux, tu uses la tribune médiatique, dans le meilleur style des oligarques, pour, depuis celle-ci, régler des problèmes qui auraient pu se résoudre par d’autres voies. Par exemple, la dernière plaisanterie d’attaquer ouvertement le PCV, cette organisation dont les efforts se sont ajoutés aux centaines d’autres organisations populaires REVOLUTIONNAIRES, qui ne sont ni au service de la CIA, ni de celui du MOSSAD, pour avoir protester contre la venue de ce monstre qu’est A. Uribe.
C’est que peut-être qu’A. Uribe a céssé d’être un assassin et le persécuteur des pauvres de Colombie, c’est pour cela que vous l’avez invité? (…) Nous te reconnaissons ta qualité de leader, mais non le pouvoir de prétendre qu’il faille te demander la permission pour tout et qu’il faille que tu approuves tout, tu te trompes (…). Je te rappelle Hugo, qu’A. Uribe est compromis dans une stratégie de lutte à mort contre ta personne (…). Maintenant que tu l’invites, tu veux que nous oublions le passé de terreur, crime et perversion d’Alvaro Uribe? Non camarade. Qui perd la mémoire est condamné à répéter les erreurs une nouvelle fois. Toi même tu l’avais comparé à Santander, celui qui poignarda Bolivar par couardise. Et Bolivar mouru de cette manière grâce à Santander. Peut être voudrais tu, ami commandant, imiter Bolivar? Nous ne sommes pas au temps des martyrs, nous sommes dans une période révolutionnaire et de lutte pour la vie (…) Tu es plus que les autres parce que tu es un facteur d’unité, mais tu ne dois pas être un facteur de castration des initiatives intellectuelles. A. Uribe, le terroriste, le diviseur du continent, il faut le répudier, n’est ce pas ce que tu voulais ?
La douleur de la mort de milliers et de milliers de paysans, aborigènes, ouvriers, révolutionnaires aux mains du pouvoir oligarchique colombien, représenté aujourd’hui par Barito ne peut pas être ignorée(…)
Note: Je ne suis pas un militant du PCV, mais je milite pour la recherche de la justice à tes côtés Hugo.
http://www.aporrea.org/ddhh/a60292.html