Comme nous l’avons rappelé récemment, le PCV comme PPT ne souhaitent pas voir Uribe sur le sol vénézuélien; et voilà que Chavez met de l’huile sur le feu. En effet, Chavez a déclaré hier (10 juillet 2008) que le PCV n’avait pas manifesté un tel désaccord lorsque le PCV soutenait R. Caldera et qu’il reçu le président Clinton.
Outre l’erreur factuelle car s’il est vrai que le PCV soutint Caldera au début de son mandat il s’en écarta rapidement et s’opposa en 1997 à la visite de Bill Clinton, n’est il pas dangereux pour Chavez d’insulter voire de critiquer de la sorte l’ensemble des partis politiques indépendants mais chavistes du Venezuela? Déjà les déclarations ordurières de Chavez envers Baduel pouvaient sembler, certes compréhensibles en raison de la manière dont ce dernier lâcha le président bolivarien pour des motifs politiques, mais à la limite de l’acceptable. Aujourd’hui il faut espérer que le président vénézuélien revienne à la raison et n’utilise pas de faux arguments quant à la venue d’A. Uribe et assume pleinement sa Realpolitik en matière internationale.
La méthode provocatrice qu’utilise en permanence Chavez, si elle fut utile pour les élections devrait laisser place à un discours plus proche de la réalité et surtout qui n’utilise pas les même arguments de l’opposition c’est à dire les mensonges.