Alors que la formation d’un nouveau parti politique unifié devait permettre de rassembler les nombreux partis de gauche du Venezuela (De Podemos au PCV (parti communiste)), le PSUV n’aura pas eu l’influence escomptée.
Le PCV vient d’anoncer qu’il se désolidarisait du PSUV sur la question colombienne et ne voulait pas accueillir au Venezuela A. Uribe. Oscar Figuera se veut solidaire des syndicalistes colombiens, toujours victimes de violence. Il espère, en outre, rencontrer vivant Guillermo Rivera, syndicaliste colombien disparu depuis le 22 avril dernier.
Cette nouvelle est à la fois rassurante et inquiétante. Il prouve que la base électorale du chavisme devient de plus en plus autonome de son chef, et le processus en cours au Venezuela nécéssite la participation de tous. Chavez n’est plus le "saint" qu’il était jusqu’à présent, les partis politiques et les différences idéologiques entre les différentes tendances du chavisme reprennent le dessus, le projet dépasse à nouveau l’homme à la gauche de Chavez comme à sa droite. Mais elle est également inquiétante car si les vénézuéliens et les partis politiques lachent le président, ils laissent la voie libre à l’opposition Rosaliste, parfois fasciste (aile radicale de Primero Justicia) et aux menaces de destabilisation du régime par la force.